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Tour du Monde Bart, Sky et Zee

Depart de Mada

Aprs etre rentrer a Tana, nous sommes parti faire un dernier "petit resto" : Le Varangue dont le chef cuisto vient d'etre selectionne pour representer Madagascar au concours " cuisine du monde" a Paris.

On a plutot bien mange et apres l'addition, il ne nous restait plus que 3.5 euro pour le petit dejeuner et le dejeuner du lendemain. On s'est donc contente de yaourt tyco et de gateaux avant de prendre l'avion.

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Quand c'est qu'on mange ?

A madagascar, il y en a pout tous les gouts : il est possible de manger très simplement dans de petits restaurants appelés "hotely" où l'on vous sert des mets très simples et typiquement malgache mais pas cher du tout (de 0.5€ à 1€ le plat). Le plus souvent, on se retrouve devant une platrée énorme de riz blanc (un malgache mange en moyenne 3 kilos de riz par jour ce qui en fait le plus gros consommateur au monde) et 2 petits de bouts de poulets. C'est le choix que nous faisons lorsque nous avons peu de temps devant nous ou que nous sommes en plein trajet en taxi brousse.

Ensuite, il y a les restaurants pour Vazaha (les blancs en malgache). Et là, pour une somme allant de 2€ à 15 € (15 € c'est pour l'équivalent de la tour d'argent), on se régale avec des steacks de zébus (du boeuf en plus tendre, spécialité de François qui en mange un par jour en moyenne), du poulet au coco (Celui de Lionel à Mahambo est extraordinaire), du poisson en sauce ou grillé , du magret de canard, du foie gras, des pommes persillées, des bananes flambées (Bart en a testé le plus possible, il est en train d'écrire un guide sur les bananes flambées à madagascar), des fruits frais... bref, c'est un délice pour le palais.

Question boisson, la THB (three horses beer) est la bière nationale. Peu goutue, elle est très vite lassante. Heureusement il existe bien d'autres breuvages à mada. Le jus de fruit frais (Corrossol, Tamarin (mon préféré) et Ananas pour le mois de septembre) permet de se désaltérer après une longue marche sous une forte chaleur.

A l'apéritif, le punch coco est une valeur sur (pour les connaisseurs, il ne vaut pas celui de Georges et Céline...).

Mais surtout, la boisson à ne pas rater à Mada c'est le rhum arrangé. Ce sont des fruits ou des herbes macérés dans du rhum. On en trouve à la vanille (Mada est le pays de la vanille), aux litchis, à la banane, à la mangue, au gingembre, à la canelle, au coco, au café... (et j'en oublie)... C'est l'idéal pour terminer un bon repas pris sur une terrasse au bord de la mer.

Comme vous pouvez le remarquer, la cuisine malgache est très bonne et très variée. On ne regrette pas encore les bons repas français.

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Parc national d'andasibe

En remontant de Tamatave vers Tana, nous nous sommes arrêtés au parc national d'Andasibe où la forêt tropicale humide a été préservée (et c'est bien le seul endroit entre Tana et Tamatave où la forêt n'a pas été ravagée par les cultures sur brulis) et où vis encore l'Indri-indri, le plus gros des lumuriens.

Nous avons donc pris un hotel juste à coté du parc et nous sommes reveillés à 5h30 pour surprendre l'indri-indri au lever (lui, il se réveille un peu plus tard et il a bien raison). Et nous voilà partis au milieu de la forêt primaire à la recherche de L'indri (avec un guide tout de même et entouré d'une dizaine d'autres touristes).

Au bout de 15 mn de marche, nous nous retrouvons juste à coté d'un groupe de 4 indris somnolant sur leurs branches. A ce moment, nous entendons un cri déchirant, puis un autre et encore un autre.... Ce sont les Indris qui se réveillent et qui marquent leurs territoires. Quand vient le tour de nos 4 indris, les cris deviennent impressionants.

Après les avoir observés un bonne vingtaine de minutes, nous repartons à la recherche d'autres animaux et nous découvrons caméléons, serpents, lémuriens roux et divers oiseaux.

Mais il faut penser au retour sur Tana. Le parc d'Andasibe ne se trouvant à coté d'aucune grosse ville, on ne sait pas très bien comment on va pouvoir rentrer. Mais notre expérience des taxis brousses nous permet de faire les 130 km qui nous séparent de Tana en un peu moins de 5h en deux trajets.

Le premier nous amène à Moramanga par un taxi "zone suburbaine", sorte de taxi-brousse de banlieue, encore plus pourri que les autres et où les chauffeurs n'hesitent pas à entasser les personnes au delà du raisonable. Ensuite, nous récupérons un taxi brousse "zone nationale" pour faire les 100 derniers kilomètre sans arrêt cette fois et avec 14 passagers pour 14 places (presque un miracle).

ci dessous, l'attente du taxi-brousse au parc d'andasibe :

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Tamatave et le canal des Pangalanes

2eme ville du pays et seul port important, Tamatave est une ville sans charme dont le seul atout est d'être le meilleur endroit pour aller faire un tour sur le canal des Pangalanes.

La canal des pangalanes relie différents lacs naturels sur le cote est de Madagascar (il n'est jamais très loin de la mer). Il part de tamatave au nord et descend jusqu'à Manakara, 500 km plus bas environ. mais vu le peu d'entretien, il n'est plus navigable sur toute la longueur.

Nous avons donc décidé de faire un petite promenade d'une journée sur ce canal. La ballade s'avère sympatique (joli paysage, visite d'un village de pêcheur et d'une palmeraie, repas dans un joli restaurant au bord du canal) et très reposante. Nous croisons des radeaux remontant du bois de palisandre à Tamatave, des bateaux brousses (c'est comme pour un taxu brousse, le bateau est surchargé, le toit rempli de bagage et la musique très forte) et quelques pêcheurs dans leurs minuscules pirogues.


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Ile Sainte-Marie : Petit coin de paradis

Après nos nombreuses émotions pour arriver à Sainte-Marie (Nosy Boraha), nous décidons de nous octroyer une semaine de repos sur place. Après une arrivée humide, nous nous mettons à la recherche d'un Hôtel adapté à l'environnement de l'île, c'est à dire paradisiaque.
Pour cela, nous enfourchons des vélos, et partons à la découverte de l'île, sur des chemins boueux, et accidenté. Nous fixons notre choix sur le Lakana, au sud de l'île sur la côte est, un peu cher pour notre budget, mais qui vaut vraiment le coup.

Après une rapide installation, nous profitons de la journée pour apprécier le calme du lieu.
La journée suivante sera plutôt calme et reposante surtout pour Bertrand qui à besoin de rester à proximité de toilettes.

Le jour suivant, nous décidons d'oublier nos première douleurs fessières, et de reprendre des vélos pour visiter le nord de l'île en Vélo jusqu' l'hôtel la Crique (54 KM aller-retour). Le trajet de l'hôtel à la ville Ambodifotatra est en terre (et en trou !), mais les 20 Km suivants sont en bitumes. Nous nous sentons donc confiant pour cette petite ballade en vélo. Après 7 Km de bitumes, nous réalisons que la route ne longe pas exactement la côte mais escalade quelques collines, ce qui n'est pas trop à notre goût. L'arrivée à la crique nous permet d'apprécier les efforts demandés pour y arriver:

Le retour sera long et fatiqant. Une pause en fin d'après-midi dans un petit Hotely sur la route sera nécessaire pour que nous reprenions des forces ( et soulager nos postérieurs, Bart est mieux loti que nous car il a utilisé la technique de la serviette entre selle et fesse).

Enfin, le point final de nos visites de l'île Ste Marie, la petite île aux Nattes, qui se trouve à l'extrême sud. Après 5 Km de marche, nous arrivons au passage pour l'île aux Nattes, ou quelques piroguiers s'arrache les quelques touristes qui veulent traverser (la traversée ne dure que 10 minutes, rien a voir à celle pour arriver à Ste Marie). La couleur de l'eau et les plages se passent de commentaires:


Le dernier jour sera une journée de repos où nous nous contenterons d'apprécier la vue de la petite terrasse de notre bungalow.


Pour le retour, nous choisissons la sécurité en repartant avec le bateau 'Cap Sainte Marie', deux fois plus chère que le 'Magnifique', mais nettement plus sur. La traversée se passera sans problème, sur une mer d'huile, normal, le départ était à 6h00 du matin, du coup notre réveil s'est fait à 4h15. Ce n'est pas de vraies vacances !

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VOIX DU MONDE - Malgache

A Mahanbo, nous avons decouvert Marguerite, voici un peu de Malgache pour vos oreilles.


Traduction en Francais



Marguerite avec Luc et Francois



Lors de notre descente du fleuve vers les tsingi de Bemara, le piroguier chantait dans le vent ...

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Depart de Mahambo- traverser sur le MAGNIFIQUE et arrivee a Sainte Marie

Vers 5h45, nous quittons l'hotel des recifs pour nous poster sur la route nationale afin de prendre le TAXI brousse :destination l'embarcadere pour l ile de SAINTE MARIE a SOAMIERANA.

Nous tombons sur MARGUERITE qui nous avaient accueillis avec son franc parler et ses accents poetiques. Comme nous sommes devant son Hotel, nous bavardons avec elle et elle nous prepare un petit cafe avec un beignet.

Apres une courte attente d environ 1hxx, et le passage de plusieurs taxis brousses regionaux, le voici le rutilant, l unique, le flamboyant Taxi brousse EXPRESS rouge et ...... bourree jusqu a la gueule de valises sur le toit et de passagers sur les sieges.

Desillusion de courte duree car notre bonne fee nous a permis de retrouver le meme chauffeur et toiteur personnel surnumeraire qui gere le deuxieme etage du bus : le toit et Marguerite.

Palabres, poussette, petite inflation du prix et nous avons chacun une demi place : soit 22 personnes dont 1 enfant dans une mini bus prevu au maximum pour 12 personnes avec le chauffeur. Je ne parles pas du poids total du machin roulant..... : il frole celui d un tank TIGER.

Heureusement, la route est bonne et il n y a que 100km a faire pour atteindre SOAMIERANA, port d embarquement.

ADIEU MAHAMBO : superbe et un peu amere pour nous tout de meme.

DETAIL important pour la suite : Il ne fait pas beau avec vent, petite pluie et gris.

Arrivee vers 10h00 au terminal de taxi brousse, debarquement, cohue, declaration a la police. Nous nous dirigeons vers les vendeurs de billets pour les bateau : le cap sainte marie est semble t il deja plein..... ZUT.

Nous nous rabattons sur le MAGNIFIQUE. Pour l instant, il nous semble bien avec un moteur de secours et deplus nous ne sommes pas les seules etrangers. Voici la bete en photo :

Embarquement dans la gaite et la bonne humeur. Nous partons pour l ile merveilleuse de Sainte Marie ... ta ta tin MAIS il faut d abord y arriver TOUT COURT.

Des le passage de la zone protegee (je vous rappelle que le temps n etait pas tres beau voir tres gris) et de la vague de 2m qui protege le detroit, nous constatons plusieurs choses : 1- plus personne ne rigole meme parmi les autochtones. Le couple de suedois a ma gauche vient de vomir. Madame em premier. 2- la mer est vraiment bien formee et semble enorme vis a vis du bateau. Plusieurs malgaches ont envi de vomir 3- le MAGNIFIQUE nous apparait sous son vrai jour : une coque de noix dans une baignoire de titans qui jouent avec le bateau comme avec un canard en plastique. 4- les vagues et le courant sont contre nous, ca va pas etre facile. Je suis assis cote vagues contre ce qui devrait etre une protection mais qui s avere ne pas etre etanche notamment lorsque le bateau passe sous la vague !!!!!!!!!!!!! Je recoit des baquets d eau. Francois et Luc sont cools dans le genre yeux dans le vague et pensant : PAS VOMIR PAS VOMIR, PAs COULER POURQUOI QUI SUIS JE OU VAIS JE.... 5- le pilote vois rien car il n a pas d essui glace. J ai froid, mal au coeur, ma voisine experte a sorti 30 sacs plastiques et j en ai un : JE VOMIS , en fait pas grand chose mais bon, c est le geste qui compte. XX- Je passe le reste mais , le suedois a cote de moi aura le mot de la fin que je vous traduis :

Il vomit, se tourne vers moi l oeil brillant et comme effare ouvre sa bouche (qui pue) et me dit "plus jamais ca, c est dingue, je reviens en avion". Fin de citation car il replonge dans le seau de ...

Apres je sais plus mais nous sommes arrives a sainte Marie sous une pluie diluvienne au bout de 2h30 car le pilote s etait un peu trompe.

Le reste est un petit cauchemar compare a la traversee car non content de ne pouvoir nous secher, la pluie redouble genre mousson, la route est une riviere et nous ne trouvons en urgence que l hotel des orchidees qui pour moi est tres glauque et a un corps de batiment principal ressemblant a un centre de loisir stalinien pour jeunesse reactionnaire en cours de redressement.

Nous nous installons, partons faire une promenade de reconnaissance, revenons encore plus humides et frigorifies.

Pour finir, repas dans le halle de l hotel : nous sommes les seuls clients.

Depites et fatigues, direction le lit dans les bras de Morphee et accessoirement de JOJO le cafard qui a decide de faire des tours de pistes entre le plafond et le plancher. Luc d un coups de claquette magistral le rate completement et semble le projeter au passage dans son sac ( j ai d ailleurs un doute sur le fait qu il n y soit pas toujours comme resident permanent).

Fin... Fin..... Reve..... pas vomir pas vomir ...... Demain est un autre jour.

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20 Septembre, Luc à 35 ans, mais ce n'est pas l'événement du jour !

En ce Mercredi, Luc est toujours le plus matinal de nous trois. Il sort avec son petit sac à dos pour profiter du jour qui se lève.


Quelques instants plus tard, il revient, ce n'est pas son sac, mais celui de Bart (et oui, ils sont identiques). Luc se met à rechercher son sac sans succès. Alerté par cette agitation, je me mets à la recherche de mon propre sac à dos. Ils sont tous les 2 introuvables. Après une recherche complète du bungalow, nous réalisons que la petite pochette de Bart, accrochée à son pantalon a été coupée et a aussi disparue. Le doute n'est plus possible, quelqu'un s'est introduit dans le bungalow pendant que nous dormions, et a emporté tout nos papiers, argents, billets d'avion et électronique. C'est la grosse PANIQUE.

Nous allons voir le patron du Récif, pour demander son aide. Il envoie des employés autour du bungalow pour rechercher des traces du ou des voleurs. Enorme soulagement, à quelques dizaines de mètres, nous retrouvons nos sacs à dos, avec le principal : Passeport, billet d'avion et CB.

Malgré tout, notre journée de repos à Mahambo, se transforme en marathon pour retourner à Tamatave pour faire la déclaration de vol à la police. Lionel, le patron du Récif, nous y emmène, et nous aide avec les formalités policières.

Bilan de la journée, Budget Madagascar, envolé en une journée, qui se termine avec notre retour en Taxi-Brousse à l'hôtel à Mahambo à 21h45, pour un petit dîner afin de fêter quand même les 35 ans de Luc, Comme quoi, nous avons pas perdu le moral !

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Retour en taxi brousse à Antananarivo

MORONDOVA est une ville de bord de mer avec de grandes plages de sable blanc et le port principal de l'ouest de Madagascar.

Nous sommes logés à l'hotel TRECIGOGNE qui, bien que tenu par un ITALIEN qui affiche son amour pour le fooball partout avec de grands posters des Italiens victorieux au mondial, est très agréable.

La ville ne nous attire pas particulièrement et nous devons choisir le moyen de transport pour retourner à ANTANANARIVO. Plusieurs choix mais finalement, nous décidons de revenir avec ELIAS (notre guide malgache) en taxi brousse.

Un taxi brousse est un minubus d'origine japonaise ayant effectué 10 fois le tous du monde en terme de kilométrage et que le chauffeur veut remplir au maximum. Ne pas oublier qu'il n'ya pas de surcharge de bagage : d'où un toit bien encombré.

Elias nous indique que les meilleures places pour nos grandes jambes sont celles derrière le chauffeur. Billets pris dès 7h30 dans un pugilat incroyable à la gare routière.

Nous quittons l'hôtel et allons manger dans une gargotte près de la gare routière le traditionnel poulet riz en attendant le départ à 13h00.

Une gare routière de Taxi brousse est un endroit facisnant : petits vendeurs de provisions, vendeurs de billets de voyage, routiers, laveurs de voitures, préparateurs de toits, réparateurs et voyageurs en attente ou un peu perdus au moins.

Nous embarquons pour une arrivée programmée à 5h00 demain matin. Pas d'arrêt normalement entre le départ et l'arrivée.

13h00: départ 14h00: arrêt pour prendre un voyageur 17h00: nouvel arrêt pour prendre un voyageur qui ne vient pas finalement => 40 km de parcouru

18h00: nous arrivons sur la route dite passage difficile de 200km. En fait, il faut imaginer qu'il a existé un jour une route goudronnée et que malgré cela une escadrille de B52 à fait des trous dans la piste avec des bombes nucléaires. En un mot, c'est un nids de poule géant avec quelques restes de goudrons pour nous faire encore plus mal aux fesses.

20h30: Elias nous indique que le chauffer est bon et qu'il avance plus vite que prévu. Ouf !!! Pour ma part je deviens ingénieux pour trouver des positions de yogas imaginaires pour soulager mon mal de fesses et de dos.

21h00 : on abandonne d'un coup un voyageur (il a été trop loin semble t il). 23h30 : nous avons passé le plus dur !!! retour sur une route goudronnée. Notrte chauffeur est un crack du volant mais un peu fou quand un de ces collégues vient à son niveau : gauche droite, bac à sable et chicane.... Mais ça passe.

01h00 : le chauffeur n'a plus de phare. Il attend un collégue 20 minutes et le suit à la trace pour avancer. 05h00 : la voiture cale en pente et ne redémmare pas : il fait 10 degrés. On pousse pendant 10 minutes et ça repart. 09h00 : arrivée à Antananarivo

Conclusion : un trajet de 20h top chrono, un chauffeur fou du volant, une expertise acquise du yoga "mal aux fesses" et une expérience incroyable sur une piste digne du film "Le salaire de la peur".

11h00 : on arrive à l'hôtel "CHEZ FRANCIS". Le calme après la tempête.

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Région des baobabs

Suite à notre arrêt à BELO sur TSIRIBIHINA à l'hôtel MENABE, nous reprenons le 4x4 pour aller découvrir la forêt des baobabs et notamment l'allée des baobabs unique au monde.

Passage obligé et laborieux par le bac pour traverser le fleuve. Ici, tout se fait dans le calme, un pseudo organisation et l'astuce pour pallier au dénument.

C'est immanquable, les paysans brûlant la forêt primaire pour faire des pâturages ou des rizières, il ne reste à l'horizon que des centaines de baobabs majestueux pointant leurs troncs massifs vers le ciel bleu.

Ambiance chromatique : Bleu du ciel, Gris argent des baobabs, Vert clair des rizières et cultures et Rouge ocre de la terre.

Nous découvrons le baobab sacré (entouré d'offrandes par les habitants pour exhauser leurs prières ou souhaits), le baobab amoureux qui s'entortille sur lui même et enfin apparaît la splendide allée de baobabs bordant la piste de terre rouge.

Cet alignement unique au monde est étonnant et inspire le respect: plusieurs dizaines de baobas, vieux d'un millénaire et forts de troncs dont le diamètre dépasse allégrement les 6 mètres, nous contemplent.


Après 1 heure de contemplation réciproque, nous repartons vers MORONDOVA (30 km sur piste semi goudronné) pour passer la nuit et préparer notre retour vers Antananarivo.

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Les tsingy de Bémaraha

Après nos 5 jours de transports divers et variés, nous arrivons enfin sur le site tant attendu, les Tsingy de Bemaraha.
Pour ceux qui ne le savent pas, les tsingy sont une formation de roche calcaire qui n'existe qu'a Madagascar.

Comme pour chaque parc géré par Angat, nous allons prendre nos billets et rencontrer guide qui nous accompagnera sur les 3 ballades que nous allons faire.
La première des ballades (le matin du premier jour) dure 2 heures et se fait sur une pirogue, et nous permet de découvrir la structure des falaises qui consituent les tsingy, ainsi que quelsques grottes. Une mise en bouche pour l'après-midi.

La seconde des ballades va nous faire découvrir les petits Tsingy. Nous partons vers 13 heures pour découvrir de l'intérieur ces tsinguy, en visitant des cathédrales de roches. Nous finissons la viste vers 17 herures par le belvédère qui nous propose une vue d'ensemble.

Le lendemain, nous visitons les grand tsingy, où nous nous équipons d'un harnais d'alpiniste. Après quelques minutes de marches dans la forêts, nous nous engouffrons dans une immense fissure, qui va nous mené à travers un labyrinthe jusqu'au centre du site. C'est alors faufilement entre les parois, le petit sac à dos à la main, presque à plat ventre pour passer sous les blocs calcaires, franchissement d'un pont de singe,


pour enfin pouvoir contempler la cîme des grands Tsingy dans un écrin de verdure

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Descente sur la Tsiribihina

Après 400 km de voitures, nous nous attaquons à la première difficulté du voyage : la descente en pirogue de la Tsiribihina, fleuve agité de courant puissant (vitesse moyenne : 2 km/h). Cette descente va nous prendre presque 3 jours entier. après avoir essayé de ramer 1 mn, je décide de laisser cette lourde tache à notre piroguier. Il ne nous reste plus qu'a faire la sieste, écouter de la musique et sortir l'appareil photo lors des quelques rencontres (piroguiers, tortue, crocodiles, lémuriens).


C'est pour dire que la marche d'une heure qu'il a fallu effectuer pour rejoindre le village de Antsiraraka à la fin de la descente pour rejoindre la 4x4 fut difficile (surtout pour le pantalon de Francois qui a terminé plein de boue.

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Arrivée à Madagascar

Après 20h de vol via l'aéroport de Londres et l'ile Maurice, nous sommes arrivés fatigués mais heureux à Antananarivo. Antananarivo a peu d'attrait pour le touriste à part quelques bons restaurants.

Deplus, il fait 10 degrés depuis 2 jours avec de la bruine : c'est totalement hors saison.

Dès demain matin nous partirons vers l'ouest pour aller visiter les TSINGY de BEMARA. Température à l'ouest : 35 degrés et grand soleil. Le chemin pour y accéder : 6h de voiture, 3j de pirogues, 1.5j de pistes défoncées en 4X4...... et du taxi brousse et du 4x4 au retour.

C'est parti.

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