TDM

Apres toutes ces aventures, nous decidons de retrouver la civilisation alcooliquement correct en visitant La vallee des vineyard et notamment les environs de Stellenboch.

Nous traversons un pays montagneux et nuageux et entrons via un col dans la vallee des vineyards. C'est une superbe vision que toutes ces vignes bien alignees et entrenues dans une si jolie vallee. Tout s annonce bien.

Nous passons par la petite bourgade de Franschhoek dont nous ne trouverons jamais le backpacker et decidons de nous loger a Stellenboch.

Stellenboch est une ville etudiante et parmi les plus anciennes d'Afrique du sud. Elle est le centre de production le plus connu de vin d'afrique du sud.

Des notre arrivee, nous recevons un superbe prospectus pour decouvrir les 100 vignobles. En le parcourant, nous nous apercevons que ces vignobles ont des superficits proche d un ou plusieurs departements francais et produisent pour certains des vingtaines de types de vin.....

Nous essayons par ordre :

Spaer : c est un supermarche type Spar's hyper hyper hyper qui vend de tout : decoration, fait des game's d animaux, de tout et du vin. Nous goutons leurs productions. C est assez mauvais voir tres.

Ruste en Vrede : qui est un des vins rouges les plus reputes. La propriete est superbe et le chais surperbe. Le rouge est pas mauvais, mais toujours sans longueur en bouche, cela devient horripilant....

En terme plus vin a vin, pas mauvais mais pas de longueur en bouche (qui est une constante des vins d'Afrique du sud).

Waterford : des le lendemain matin 10h00 pour bien commencer la journee. Nous ne goutons que des vins blancs. Ce n'est pas une propriete mais un palace avec cheminee et petit feu de bois qui nous attend.

Stellensicht : une surperbe propriete. Petit chardonnay sympa.

Kanu : une citadelle avec une superbe propriete disposant de 2550 hectares. Petit vin de type vendange tardive tres agreable.

HIC HIC. MERCI a Francois qui a bouceaup conduit et peu bu..... Ici la loi permet de boire deux verres pleins et de conduire.

A Sainte Lucie, Francois et bertrand s'etaient leves a 5h du mat pour aller voir les baleines. Ils ont passe 2 heures sur une mer agitee pour voir quelques baleines et revenir glaces et mouilles. pendant ce temps la, je faisais la grasse matinee et j'avais bien raison.

Car pour voir des baleines, il ne sert a rien de se lever tot et de tanguer pendant 2 heures sur une mer agitee. Il suffit de passer a Hermanus. Les baleines se trouvent a moins de 5m de la cote. Spectacle garantie tout en restant au sec.

Nous ne restons pas longtemps a Hermanus. A part voir des baleines, il n'y a que du surf a faire et aucun de nous 3 ne sait pratiquer ce sport.

Tout le monde pense que le point le plus au sud de l'Afrique est le cap de Bonne Esperance. Eh bien, pas du tout. C'est le cape Agulhas, vaste etendue de lande battue par les vents et loin de tout (rien a voir avec le cap de bonne esperance et ses cars de japonnais).

L'interet d'y aller : aucun si ce n'est le plaisir de voir en meme temps l'ocean indien et l'ocean atlantique et de pouvoir dire qu'on a ete au point le plus au sud de l'Afrique. Bertrand voulait faire la traversee d'un ocean a l'autre a la nage mais vu la fraicheur de l'eau et la hauteur des vagues, il a du se contenter de mettre un pied dans chaque ocean.

Voici la ville reputee pour ses arts et ses rasta. Je prend les devant je n ai vu aucune bande de rasta ou hippie, en extrapolant !!!!

Krisna est une ville assez importante au fond d un estuaire qui debouche sur la mer encadre de surperbes falaises et d un plan de construction accelere de tres belles maisons.

Ce debouche est pourvu des fameuses HEAD's qui font la reputation de la ville : nous ne pensons les avoir vues bien que seul un publicitaire ou commercial forcene puisse parler de sculpture de HEAD a meme la roche.

Petite balade a Breaton on Sea sur une plage digne des landes.

Des le lendemain de notre arrivee, optimistes, nous partons pour une balade en montagne. Meme si la foret est belle mais monotone, il est difficile de parler de montagnes pour des collines erodes par le temps et le vent.

De lors ayant ete decouvert durant le 19eme siecle, une ville devenue fantome etant son ombre sur ce lieu. En fin, il y a surtout des babouins qui veulent vous piquer votre repqs et vous chamailler. La ville fantome est symbolisee par une reconstitution de mine d'or sous grillage et des panneaux comme celui ci :

Nous partons a Buffalo Bay qui est reputee comme un Spot de surf et de baignade. Il fait beau et chaud. Phenomene incroyable, a 500 m de la mer en allant ver Buffalo Bay, une barre de nuage collant au sol fait disparaitre le relief. Le littoral est constitue d'une dune de 50 m de haut qui semble arreter la chaleur et le beau temps.

C'est ma derniere chance, moi Bertrand, je decide de plonger dans l ocean Indien parmi les surfeurs en combinaison de survie. L'eau s'avere de temperature bretonne mais surtout un violant courant drosse les nageurs vers la droite de la plage et semble vouloir les engloutir.... Je sors assez vite (pour cette raison de securite qui a d'ailleurs poussee Francois et Luc a reste a terre en parka).

Apres la decouverte des vertes montagnes du Drakensberg, nous empruntons la voie un peu mythique GARDEN ROAD. Apres un bref passage a Port Elisabeth, nous decidons de nous ressourcer a Nature's Valley.

Il s'agit d'une ville balneaire em bord de plage dans une vallee encaissee avec de superbes maisons en bois bien cachees dans la vegetation. Pas besoin de plan d'urbanisation : 4 routes paralleles au littoral forment le plan de la ville. Par contre, un ralentisseur tout les 5 metres......

Nous nous installons au Hikers Haven backpackers dans un dortoire de 20 places dont nous sommes les seuls occupants.... Superbe maison et tres grande tranquilite.

Le littoral est une reserve avec de belles promenades a faire notamment sur les collines environnantes. Le sable est merveilleux et l'eau a des reflets magiques. Par contre, elle est pas vraiment chaude. Le bain de mer sera pour plus tard.

Ici un couple d'oysters catchers au long bec rouge semble les maitres du recif.

Un peu de quietude et de marche nous font le plus grand bien.....

Nous quittons le Drakensberg par le Sud et nous apercevons de loin 'Sani Pass', route qui permet de passer au Lesotho, mais qui necessite un vehicule 4x4, ce qui n'est pas notre cas, malgre les nombreuses qualites de notre Toyota Corolla.

La route qui nous emmene a Port St Johns nous permet d'apprecier cette partie de l'Afrique du Sud appele ' Wild Coast'. C'est un ensemble de collines tres rapprochees les unes des autres, et jusqu'a la cote. La route tres sinueuse nous conduit le long d'une riviere jusqu'a Port St Johns, perdu au mileu de nulle Part. L'arrivee est impressionante, car on peut difficilement imaginer qu'une ville se trouve place sur ce bout de terre.
La Backpacker ou nous nous installons propose de nous emmener admirer le couche de soleil a partir d'un point de vue maginfique. Le point de vue est maginfique, perche sur une colline au bout d'une piste d'atterrissage ( on se demande bien a quoi elle sert), mais le temps est couvert, et nous devons nous contenter de la vue sur PSJ (comme l'ecrire les locaux).



Sur le chemin du retour, nous passons pres d'un petit ruisseau, ou se trouve de dizaines de lucioles (Fire Flyer pour ceux qui veulent ameliorer leur anglais, meme si c'est assez difficile a placer dans une discussion).
Amusant !
La journee du lendemain nous permettra de nous ballader autour de PSJ, et de verifier une des informations fourni par l'un des membres du BackPacker. En fonction du vent, le courant de la riviere qui arrive a PSJ change de direction lorsqu'il se jette dans l'ocean. A Notre arrivee, il remontait vers le nord, mais le lendemain, il partait vers le Sud en laissant un marque rouge, couleur de la terre chariee par la riviere, le long de la cote, et ceux pendant plusieurs kilometres.

Le Drakensberg est une chaine montagneuse se trouvant a la frontiere entre le Lesotho et l'Afrique du sud. Quand on s'en approche, ca ressemble a une immense falaise de 2000 m de haut au milieu d'un immense plateau.

Nous avons pris 5 jours pour en visiter un tout petit bout.

Entre le temps tres incertain (les montagnes sont restees invisibles pendant 2 jours), et nos cartes d'une eblouissante precision (photocopie de croquis n'indiquant pas toujours tous les chemins ou se contentant d'une ligne d'indication pour une ballade de 5 heures dont seul le depart se trouve sur le croquis style : tourner a gauche puis suiver les signes), nous avons tout de meme reussi a decouvrir quelques beaux payasages.

- le cirque du royal national park :

- Monk's Cowl :

- Cathedral Peak

et quelques tres belles cascades :

Durant notre periple, nous avons visite un village Zulu durant une ceremonie collective de Divination. Une maison Zulu est familiale et formee de plusieurs huttes typiques. L'une d'elle sert de lieu de reunion et de fete et c'est la que la ceremonie d'expiation-divination reunissant plusieurs familles s'est tenue en notre presence. Beaucoup de chants, d'alcool et de danses en Transe.

voici quelques extraits des chants zulu que nous entendus:

un autre extrait :

Le jour de tambour.

la foule assemblee par 35 degre. Ouf la suee ..

La grande pretresse avec sa couronne de billets de banque et ses disciples en rouge en pleine danse mystique avec le baton traditionnel.

Apres Sainte Lucie, nous partons pour le pays Zulu essayer de capter un peu de cette culture si particuliere. A Eshowe, capitale du pays Zulu, on nous porpose d'assister a une ceremonie de guerison. Nous partons a travers les collines verdoyantes jusqu'a une concession (Chaque famille possede une concession de 4 a 10 cases regroupant parents, enfants, grands parents....) ou se deroule la ceromonie.

Dans une case surchaufee, la ceremonie (et l'alcool) bat son plein. On nous demande de nous laver les pieds dans une bassine avant d'entrer. A l'interieur, la chamane et ses 5 acolytes se demenent sur des rytmes effrenes devant une centaine de personnes.

Une fois les chants termines, chacun expose son probleme ou remercie la chamane en lui faisant un cadeau pour une guerison reussie.

Le clou de la ceremonie est la guerison d'un bebe: la musique reprends, la chamane et ses acolytes entrent en trance. La chamane prend le bebe dans ses bras, le malaxe un peu et lui fait boire l'eau avec laquelle tous les participants se sont laves les pieds. Il parait que s'est tres efficace...

Avant de quitter Sainte Lucie, je pars avec Bart, en escursion pour essayer de voir des baleines, et ceux apres notre desillusion a Sainte-Marie, Madagascar (Luc n'a pu surmonte son apprehension aquatique, et est reste au lit)

Nous nous levons donc aux aurores (5h15) pour etre pret a partir a 6h00. Notre chasseur de baleine commence son explication en nous annoncant que nous ne partons pas pour une croisiere, mais une aventure. Il n'y aura pas de champagne, ni de petit four, mais des secousses, et de l'eau de mer en veux-tu, en voila.
C'est pourquoi, vous ne verrez pas de photos, car nous avons ete occupe entre a conserver notre equilibre en restant fermement accrocher au bateau, et a nous essuyer suite aux vagues que nous prenions sur la figure, lorsque les 300ch du bateau les transpercaient.
Vous pouvez apprecier sur la photo suivante, les conditions de notre expedition.



Par contre, nous avons pu voir de pret ces aninaux gigantesques, les baleines a bosses, qui ont nages a quelques metres de notre bateau. Nous n'avons pas eu la chance de les voir faire des accrobaties sous nos yeux. Par contre, nous avons eu la chance de voir une tortue de mer s'approcher de notre bateau et plonger juste a cote. Croyez-moi ou pas, elle faisait plus d'un metre de long.

Apres notre decouverte du Parc Kruger, nous decidons de partir vers la mer vers Sainte Lucie. Sainte Lucie est une ville balneaire entouree de parcs animaliers et de plages a priori superbes. Bien qu'il y ait un nombre importants d'hotels, ils sont tous tres bien integres dans le paysage et la ville semble une reserve naturelle. Que de choses a faire : - tour sur le lac et la mangrove voir les crodiles et les hippopotames. - decouvertes du parc animalier - balade sur le littoral notamment le CAP VIDAL - rien faire - Bonne surprise les baleines que nous avions manquees a Madagascar sont ici a sainte Lucie.

Des le premier jour 14/10 , nous decidons de traverser la reserve animaliere pour aller CAP VIDAL qui a des plages de sables preservees.

Pas de chance, le temps est tres venteux et la balade malgre un site superbe est ecourte. Pourtant d un cout nous voyons sur la mer les baleines bondir et sauter en l air : 20 tonnes en suspension meme a 800m, c'est superbe et impressionnant.

Pour finir cette premiere journee, nous effectuons une balade en bateau sur le lac et la mangrove : hippopotames et crocodiles aux menus a moins de 3 metres......

Le lendemain 15/10 matin , nous partons faire une marche de 3 heures a l'entree du parc animalier. Superbe de pouvoir marcher dans le bush et apercevoir zebres, impalas et phacocheres sans le bruit des voitures.

L apres midi etait dedie a internet mais le debit de l acces etant tellement faible ...... temps perdu.

Demain matin, nous partirons vers le Zululand mais avant cela, avec Francois, nous irons voir des 6h00 du matin les baleines.... En esperant une mer calme et moins de vent.

Sans commentaire.

Pour mieux en profiter, voici quelques films pris dans le parc Kruger FACE aux lions

Le Kruger est un immense parc de 500 km de long sur 150 de large au nord de l'Afrique du sud pres de la frontiere du Mozambique.

Pour le visiter, rien de plus simple : ilvous prenez votre voiture, vous roulez toute la journee (il ya beaucoup de route et de pistes) et il y a des camps pour passer la nuit en toute securite. C'est un peu comme Toiry mais en plus grand et sans aucune barriere sauf autour des camps bien sur.

Nous y avons passe 5 jours pleins. On a donc reussi a voir a peu pres tous les animaux present dans le parc (du moins les gros).

Pour Bart, qui etait le seul a n'avoir jamais fait de safari photo, le moindre bruissement au loin dans un fourre etait source d'emerveillement ainsi que les elephants se trouvant a 500 m de la voiture. Mais a force de voir des animaux (en moyenne, on en trouve toutes les 10 mn), il s'est un peu calme et nous avons pu nous concentre sur ceux se trouvant a moins de 10 m de la route.

Les animaux les plus visibles sont les impalas et les zebres que l'on rencontre frequement au bord de la route. Les girafes, les gnous, les singes et toutes sortes d'antilopes sont aussi visibles assez facilement.

Seuls les hippopotames et les crocodiles qui ne se trouvent que pres des points d'eau ne s'observent souvent qu'a l'aide de jumelles.

Mais le but ultime d'un safari au Kruger est de pouvoir photographier les "Big Five" :

Les elephants sont les plus simples a voir. Des les 5 premieres miutes, nous avons reussi a en voir un de loin. Mais ils sont aussi les premiers a nous avoir donne quelques frayeurs : On s'arrete pour en regarder un qui mange tranquillement au bord de la route(photo ci dessous). Celui-ci decide de traverser la route juste devant la voiture. tout d'un coup, devant le capot, il s'arrete et nous regarde de haut pendant 30 bonnes secondes puis heuresuement, continue son chemin. Mais il nous a bien fait peur parce qu'un elephant contre une corola, le vainqueur est designe d'avance.

Les buffles sont aussi facilement visibles. Le premier soir, en rentrant au camp on a rencontre un troupeau d'un millier de betes qui traversaient la route. On a du attendre 20 mn qu'ils soient tous passe pour aller boire notre biere et faire notre barbecue quotidien.

Le leopard est le plus difficile a voir et effectivement, nous n'en n'avons qu'un seul et de loin qui dormait sur une branche. C'est Bart "Oeil de lynx" qui l'a apercu, je me demande encore comment....

Au bout de 3 jours de recherche, nous n'avons toujours pas vu de lions et de rhinos. Mais le 4eme jour fut "La journee du lion". Tout d'abord, nous avons croise 2 lionnes sur la route et nous les avons observe pendant une bonne heure. Elles semblaient chasser un gentil phacichere. Elles sont passe 2 fois a un metre de notre voiture. Toute fenetre fermee, on ne risque rien. Puis nous avons vu un lion et une lionne qui dormaient a 20 m de la route. Enfin le soir, un vieux lion solitaire nous a fait l'obligeance de faire quelques pas juste devant la voiture.

Enfin le dernier jour fut "la journee des Rhino". je ne sais meme plus combien on a reussi a en voir mais deux d'entre eux broutaient tranquillement au bord de la route quand nous sommes passes.

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Plein d'autres photos dans la galerie....

Apres une arrivee tardive a Johannesburg (seulement 3 heures de retard), nous decidons de ne pas prendre possessions de notre bolides SudAfricain (toyota Corrola), le soir meme, mais seulement le lendemain, et nous passons une nuit a cote de l'aeroport.
Nous prenons donc la route vers l'ouest le lendemain (volant a droite et conduite a gauche), je suis designer volontaire pour sortir de joburg 9Etant soi-disant le seul avec ce genre d'experience). Premiere visite au supermarche local (ici, c'est le SPAR), puis nous trouvons notre premier lodge (self Catering, ce qui veut dire avec cuisine et vaisselle). C'est notre premiere soiree, et l'invite surprise est la pluie. Cela n'annonce rien de plaisant pour la suite du sejour. Nous serions nous trompe de saison ?

Au reveil, le temps est gris, mais sec, nous reprenons donc la route panoramique, qui va nous mener de Graskop vers le parc Kruger, en passant par une succession de points de vues.
Le premier point de vue est le pinnacle. Ensuite, nous decouvrons la chutte d'eau de Berlin

Nous nous arretons a plusieurs autres points de vue sur la route aux noms tres evocateurs : God's View, Wonder View ... pour arriver sur le site de Bourke Luck Potholes :

sans oublier bien sur les celebres 3 Rondavels !

Nous finissons par la visite de Echo Cave, ou nous abordons une des activites qui n'etait pas prevu lors de notre voyage : la Speleologie :

Nous finissons la journee en atteignant la ville de Phalabowa, pour passer la nuit au Daan & Zena's B&B, ou nous faisons notre premier barbecue. Nous sommes fin pret pour attaquer le parc Kruger !

Aprs etre rentrer a Tana, nous sommes parti faire un dernier "petit resto" : Le Varangue dont le chef cuisto vient d'etre selectionne pour representer Madagascar au concours " cuisine du monde" a Paris.

On a plutot bien mange et apres l'addition, il ne nous restait plus que 3.5 euro pour le petit dejeuner et le dejeuner du lendemain. On s'est donc contente de yaourt tyco et de gateaux avant de prendre l'avion.

A madagascar, il y en a pout tous les gouts : il est possible de manger très simplement dans de petits restaurants appelés "hotely" où l'on vous sert des mets très simples et typiquement malgache mais pas cher du tout (de 0.5€ à 1€ le plat). Le plus souvent, on se retrouve devant une platrée énorme de riz blanc (un malgache mange en moyenne 3 kilos de riz par jour ce qui en fait le plus gros consommateur au monde) et 2 petits de bouts de poulets. C'est le choix que nous faisons lorsque nous avons peu de temps devant nous ou que nous sommes en plein trajet en taxi brousse.

Ensuite, il y a les restaurants pour Vazaha (les blancs en malgache). Et là, pour une somme allant de 2€ à 15 € (15 € c'est pour l'équivalent de la tour d'argent), on se régale avec des steacks de zébus (du boeuf en plus tendre, spécialité de François qui en mange un par jour en moyenne), du poulet au coco (Celui de Lionel à Mahambo est extraordinaire), du poisson en sauce ou grillé , du magret de canard, du foie gras, des pommes persillées, des bananes flambées (Bart en a testé le plus possible, il est en train d'écrire un guide sur les bananes flambées à madagascar), des fruits frais... bref, c'est un délice pour le palais.

Question boisson, la THB (three horses beer) est la bière nationale. Peu goutue, elle est très vite lassante. Heureusement il existe bien d'autres breuvages à mada. Le jus de fruit frais (Corrossol, Tamarin (mon préféré) et Ananas pour le mois de septembre) permet de se désaltérer après une longue marche sous une forte chaleur.

A l'apéritif, le punch coco est une valeur sur (pour les connaisseurs, il ne vaut pas celui de Georges et Céline...).

Mais surtout, la boisson à ne pas rater à Mada c'est le rhum arrangé. Ce sont des fruits ou des herbes macérés dans du rhum. On en trouve à la vanille (Mada est le pays de la vanille), aux litchis, à la banane, à la mangue, au gingembre, à la canelle, au coco, au café... (et j'en oublie)... C'est l'idéal pour terminer un bon repas pris sur une terrasse au bord de la mer.

Comme vous pouvez le remarquer, la cuisine malgache est très bonne et très variée. On ne regrette pas encore les bons repas français.

En remontant de Tamatave vers Tana, nous nous sommes arrêtés au parc national d'Andasibe où la forêt tropicale humide a été préservée (et c'est bien le seul endroit entre Tana et Tamatave où la forêt n'a pas été ravagée par les cultures sur brulis) et où vis encore l'Indri-indri, le plus gros des lumuriens.

Nous avons donc pris un hotel juste à coté du parc et nous sommes reveillés à 5h30 pour surprendre l'indri-indri au lever (lui, il se réveille un peu plus tard et il a bien raison). Et nous voilà partis au milieu de la forêt primaire à la recherche de L'indri (avec un guide tout de même et entouré d'une dizaine d'autres touristes).

Au bout de 15 mn de marche, nous nous retrouvons juste à coté d'un groupe de 4 indris somnolant sur leurs branches. A ce moment, nous entendons un cri déchirant, puis un autre et encore un autre.... Ce sont les Indris qui se réveillent et qui marquent leurs territoires. Quand vient le tour de nos 4 indris, les cris deviennent impressionants.

Après les avoir observés un bonne vingtaine de minutes, nous repartons à la recherche d'autres animaux et nous découvrons caméléons, serpents, lémuriens roux et divers oiseaux.

Mais il faut penser au retour sur Tana. Le parc d'Andasibe ne se trouvant à coté d'aucune grosse ville, on ne sait pas très bien comment on va pouvoir rentrer. Mais notre expérience des taxis brousses nous permet de faire les 130 km qui nous séparent de Tana en un peu moins de 5h en deux trajets.

Le premier nous amène à Moramanga par un taxi "zone suburbaine", sorte de taxi-brousse de banlieue, encore plus pourri que les autres et où les chauffeurs n'hesitent pas à entasser les personnes au delà du raisonable. Ensuite, nous récupérons un taxi brousse "zone nationale" pour faire les 100 derniers kilomètre sans arrêt cette fois et avec 14 passagers pour 14 places (presque un miracle).

ci dessous, l'attente du taxi-brousse au parc d'andasibe :

2eme ville du pays et seul port important, Tamatave est une ville sans charme dont le seul atout est d'être le meilleur endroit pour aller faire un tour sur le canal des Pangalanes.

La canal des pangalanes relie différents lacs naturels sur le cote est de Madagascar (il n'est jamais très loin de la mer). Il part de tamatave au nord et descend jusqu'à Manakara, 500 km plus bas environ. mais vu le peu d'entretien, il n'est plus navigable sur toute la longueur.

Nous avons donc décidé de faire un petite promenade d'une journée sur ce canal. La ballade s'avère sympatique (joli paysage, visite d'un village de pêcheur et d'une palmeraie, repas dans un joli restaurant au bord du canal) et très reposante. Nous croisons des radeaux remontant du bois de palisandre à Tamatave, des bateaux brousses (c'est comme pour un taxu brousse, le bateau est surchargé, le toit rempli de bagage et la musique très forte) et quelques pêcheurs dans leurs minuscules pirogues.