Tour du monde (TDM1)

Je découvre Buenos Aires mais sous la grisaille et la pluie. Ici aussi le changement climatique bouleverse la vie... et cela ne rend pas évident de faire des photos sympas avec une lumière blafarde et des gouttes d´eau partout.

Bien que située le long de la mer, on ne ressent pas du tout d´attraction de la ville vers le port et la mer.

Cette ville a vraiment des facettes très différentes avec San Telmo (joli quartier des antiquaires, un Ménilmontant), Recoletta (16-15 eme du coin qui me fait vraiment pensé à Paris) avec sa ville cimetière, palermo (les 14 et 10 eme Bobo du coin avec ses spectacles) et micro centro (centre d´affaire type Opéra à Paris où tout le monde court).

L´étonnant cimetière de Recoleta :

Tombe de Eva Perron :

Partout de dignes matous gardent les tombes :

Mais surtout cette ville est la plus européenne (et parfois si proche de Paris; c´est troublant avec ces parcs, immeubles hausmaniens, art nouveau, lampadaires, ... ) de celle que j´ai visitée depuis mon départ mais avec de nombreux restaurants, glaciers et spécificités sud américaine notamment la gentillesse des Argentins aussi bien dans la rue et que dans les bistrots.

Micro centro et la place 25 mai :

Et au gré des conversations, j`ai découvert la soeur jumelle de Marie L. (oui Pascal D., elle en a une) artiste peintre super sympa qui m´a notamment fait découvrir un lieu magique pour la musique : le Thélonious dans Palermo :

Puces à San Telmo le dimanche :

Ici, quoi qu´on dise, le tango est à priori un folklore plus touristique que populaire. Et le plus souvent il s´agit d´animations pour touristes (à voir...) :

Ce sera ma dernière destination exotique et mythique de mon voyage, mythe à peine défloré ..... __ Cette ville m`a beaucoup plu malgré un temps exécrable et le peu de temps que j`ai pu y passé.__

Entre le Chili Au niveau de Santiago et Mendoza la Ville du vin coté Argentine, une route fameuse fait ses lacets au milieu des hautes montagnes des Andes et notamment au pied de l´Aconcagua (plus haut sommet des Ameriques).

Ici vue du sommet de l´Aconcagua.

Après, on decouvre une région désertique mais que l´írrigation (pleins de Rio dans les envirrons) a transformée cette région en "LA" région viticole d´Argentine : Mendoza.

C´est une ville tranquille et étudiante , tournée vers les activités sportives (para pente, treks, climbing, rafting) et le tourisme où j´ai dégusté les meilleures viandes et vins de tout le voyage (je conseille notamment le restaurant la Barra .....).

Le patio de mon hotel, dans une vieille maison espagnole.

Le temps d´une visite de deux vignobles et d´une oliveraie, et puis je prends le bus pour la Capitale Buenos-Aires.

Après 10 jours à plus de 4000 m, nous partons de Panaricota vers la "superbe ville" de Puerte dixit Le Guide Lonely Planet.

Au bout de 4km de marche et 2h d´attente, nous quittons cette ville constituée d´une place centrale avec 5 touristes tout penaud (qu ey qu´on fait là?¿?¿?) et un camp militaire couvrant la moitìé de la ville. Superbe ville sans commentaire ¡¡¡¡¡¡

La route de descente est superbe avec notamment un coucher de soleil somptueux de toutes les couleurs.

Et nous arrivons à Arica au niveau de la mer. ON RESPIRE ENFIN !!!!!!!!!!!!!!!! 4500m de descente en 6h...... mon record absolu.

Le lendemain nous visitons Arica. Ville portuaire avec un centre ville sympa aux maisons basses très colorées.

A part de jolis pélicans pas trop farouches, les plages sont franchement moches, glauques et l´eau très sale (Dernier essai desespéré de Loic pour croire au commentaire de la rédactrice du Lonely planet Nord Chili - une gourde).

Par contre cette ville possède une superbe église en métal construite par Gustave eiffel.

Renvoyant notre courage pour un autre lendemain chantant et mieux préparé, nous décidons de ne pas gravir le Huyana Potosi (6080 m) réputé facile avec son mur de glace final de 150 m (pas trop pentu - suivant les dire plus ou moins). Je dois dire que j´étais pas un fervent supporter mais j´ai laissé le rhume de Loic faire le reste ...

Nous décidons de faire un trek à 5475 m depuis la dite "station de ski" uni piste sans remonte pente de Chagaltaya. Départ avec Boris du club Alpin Bolivien pour le refuge tenu par le Club. Noous y rencontrons son père de 75 ans qui déambule tranquillement avec nous à plus de 5300 m d´Altitude (il a gravit à 60 ans l´Aconcagua - chapeau bas).

Soyons honnête, même les boliviens montent, s´y promenent et n´y restent pas car ce refuge a eu ses beaux jours il y a longtemps (vu les photos dans le refuge, début année 80).

Téméraires, nous assumons notre choix et sommes récompensés par une vue superbe de Lapaz la nuit, d´une voie lactée superbe et de vue grandiose sur le Huyani Potosi et tout le massif environnant.

Le majestueux Huyani Potosi :

Par contre, il a fait entre 4 et 6 degrés dans la chambre, le repas était frugale (pâtes trop cuites) et froid.

Ayant bien froid, j´ai commencé à "Cramer dans la cheminée" tout ce qui pouvait se détâcher du refuge et était inflammable.... Mais pour mettre le feu à 5300m, c´est pas de la tarte. Heureusement un autochtone nous a bien aidé en balancant régulièrement des verres de Kérosène. Honnêtement, heureusement qu´on est parti le lendemain matin tôt car sinon j´aurais tout crâmé.....

Le refuge :

Notre trek fut surperbe et le temps au beau fixe.

Parti du refuge, nous grimpons à 5475m avant de descendre vers le camp de base du Huyana Potosi en passant par des pentes instables et glacées constituées de boue et de petits cailloux tranchants et aux bords de lacs aux couleurs chatoyantes. Quels paysages.......

Un peu abrupte :

5475 m :

Nous passons médusé près de l´ancienne mine d´or, sa ville désertée où seul le lama vit maintenant et son cimetière d´hommes et d´enfants. Arrivé au lac du camp de base,nous repartons avec l´ami Boris vers Lapaz.

Cimetière des "mineurs" :

Quelle aventure !!!!!

Ville coupée en deux avec une cuvette couverte d´ímmeubles en briques rouges et un plateau supérieur couvert d´ímmeubles en briques rouges. Ici avoir une maison colorée autrement que brique rouge est un signe de richesse.

La paz est à plus de 4000 m entourée de montagnes depassant allégrement les 5000 m... Oups, C´est haut. Et tout est poussière et pollution (que des transports en communs et taxis datant de plus de 30 ans) avec de temps en temps des manifestations et des coupures de courant général de plusieurs heures.

Par contre, c´est le paradis du textile en Alpaga pas cher et de très bonne qualité : pulls, bonnets, gants, écharpes, sacs...

Juste un petit moment d´émotion quand Loic a cru reconnaître devant le palais présidentiel son héros Evo Morales et brandissant son petit livre rouge ATAC a pris plein de photos aussitôt effacées car il s´agissait en fait d´un lugubre gars quelconque au nom imprononcable. Snif !! mais intense.... Dommage..... on aurait pu lui offrir à l´avance son cadeau d´anniversaire : une photo géante de Evo et lui même brandissant le manifeste de ATAC avec le fameux drapeau rainbow de Evo en fond. Regret !!!

Nous entamons notre visite de San Pedro avec une visite en vélo de la Vallée de la Luna, une marche avec varappe improvisée et sans trop savoir où nous sommes dans la vallée de la Muerte et un petit tour vers un mini salar et des trous d´eau salés ou non (Loic se baignant dans le plus simple appareil - pas de photo disponible sur le site).

Tout cela au pied de volcans de plus de 6000 m dont le fameux licancatur.

Alentours de San Pedro :

Vallée de la Luna :

Gorges du Diable :

Salar proche de San Pedro :

Trous d´eau :

Passage obligé, nous montons aux Geysers El Tatio le lendemain matin à 4h de matin. Pourquoi si tôt vu que cet endroit devient intéressant vers 8h00 lorsque le soleil est là.

Deplus nous sommes environ 350 touristes à déambuler au même endroit avant de passer au bain (dit la pataugoire où vous avez chaud plus par la promiscuité avec vos nouveaux amis anonymes que pour autre chose).. Pas mon truc. Mais courageux, Loic se baigne : je dis bravo.

Après une petite séparation à Tahiti, une retrouvaille avec mes deux compères Luc et Francois et Lionel qui sont ravis par leur périple à San Pedro et surtout en Bolivie vers le Salar Uyuni. Bon retour et courage...

Entre temps, je vois débarqué avec sa panoplie orange et verte et son vélo, mon cher compère pour les semaines à venir : LOIC, El Papin.

San Pedro de Atacama etant proche de la frontiere bolivienne, nous partons faire un tour dans les paysages sauvages du sud de la Bolivie.

Apres 100 km de route, nous traversons la frontiere et nous retrouvons notre chauffeur bolivien qui ne parle pas un mot d'anglais et dont l'espagnol laisse perplexe Lionel qui est pourtant notre traducteur officiel.

Et c'est parti pour une premiere tres belle journee au milieu des lagunes et des geyers:

Laguna verde :

Laguna Colorada remplies de flammands roses:

Apres une nuit glaciale, nous repartons dans des paysages splendides des que notre chauffeur a reussi a faire demarrer son 4x4 (il a commence les reparations a 4h du mat, merci pour ceux qui dorment).

Et encore des lagunes remplies de flammants roses plus belles les unes que les autres

Le 3eme jour, nous arrivons au salar de Uyuni, le plus grand salar du monde, vision etrange que cette mer de sel, du blanc a l'infini parfois avec de l'eau au dessus, des iles remplies de cactus et des maisons toutes en sel.

Lionel et Francois au milieu de la mer de sel

L'ile aux cactus

Lionel attend sa biere au milieu du salar

¡¡¡ On roule sur l'eau !!!!

Enfin le 4eme et dernier jour, on se leve a 4h du mat pour revenir a San Pedro a midi et faire la sieste toute l'apres midi.

J arrive a l`ile de paques sur les traces de Francois et Luc. Peu de mots a ajouter, cet endroit est superbe et vous reserve de belles surprises.

Petite ile faconnée par les volcans, le vent , la mer et la main de l´homme avec les Moai (statue) et Ahu (plate-forme les portant), je me suis laisse charme par son caractere et sa douceur de vivre.

Juste quelques photos :
Hanga roa côte port (ville principale) et l´impressionnant volcan de Rano Rau:

La route cotiere bordee des sites sacres avec ses Moai tombes ou surplombant leur Ahu :


Le fabuleux site de Ahu Tongariki avec son Ahu restaure portant de nombreux Moai :



Le plus etonnant des sites de l´ile : Le cratere du volcan Rano Ranaku, matrice des Moai :





La superbe plage de Anakena et le Ahu de Nau Nau au milieu des cocotiers :


Aku Akivi :

Et surtout, la beaute des paysages parcourus par des chevaux errants et les lumieres du soir :



Enfin, ici les tombes sont colorees et le soleil les illuminent tous les soirs :

Apres un petit week end a Papeete en compagnie de Laurent, Segolene et ses ami(e)s joueurs de poker notamment, et un petit peu d auto stop, je vogue en bateau vers l´ile de Moorea.

Apres Huahine, Moorea est une ile geante qui permet de decouvrir un condensé des iles polynesiennes notamment avec des plages de sable blanc (tuamoutu), ses montagnes vertes plongeant dans la l´ocean (Marquises) et son lagon transperce par les passes (iles sous le vent).

On ne peut pas etre décu par Moorea, pas de stress comme a Papeete, pleins d´activites (plongée, marche, shopping, velo,...).

Je me loge a la pension Fare Oa Oa (maison de bois surperbement decoree) tenue par Martine et animee par ses deux filles (Morgane et Marion) et son dernier ne. Merci infiniment a elles pour leur accueil, cuisine et gentilesse.

Peu apres mon arrivee, arrive une bande de joyeux lurons avec Philippe (mi Brazil mi grenoblois), Claudia (brazil) et Desiree Emmanuelle (Quebecoise parlant le Francais dixit "sans l´accent des francais"..... je note). On s´est bien amuse ensemble a faire du 4*4, des balades et des sorties. Ah bientôt, j´espere. Les voici (avec une australienne en invitee au fond).

Des plongees du snorking et des balades autour de l´île, m´ont permis de decouvrir les charmes de Moorea :

La plage de sable blanc sous les cocotiers:

Vue des baies depuis le belvedere et depuis le lagon:

La route des ananas :

Le lagon bleu sur fond bleu :

Mais, à regret, il faut repartir de ce petit coin de paradis (snif ma maison de rêve).